Monday, March 15, 2010

La nouvelle discrimination salariale

Une réponse à « Le physique de l’emploi », par Pierre Fortin, de L’actualité, février 2010, p. 47

Dans son article
« Le physique de l’emploi », Pierre Fortin présente de nombreuses statistiques qui montrent que l’apparence physique influence le salaire des employés et avance qu’il faut combattre cette forme de discrimination à tout prix.

J’ai été étonnée d’apprendre qu'il existe un tel
écart salarial entre ces deux groupes. Au premier regard, j'ai été un peu sceptique parce que je pense que c'est très difficile d'isoler la variable de l'attrait et c'est aussi une tache assez subjective. Bien que certaines études aient examiné des caractéristiques mesurables comme la taille et le poids, des autres chercheurs ont trouvé que les gens plus séduisants ont des salaires plus élevés. Comment est-ce qu’on peut juger si quelqu’un est séduisant ou pas ? Il n'existe aucune façon dont on peut mesurer l’attirance physique, et je crois quela confiance en soi en constitue une grande partie. Donc je me méfie de certaines des études.
Selon moi, c'est naturel d'être influencé par l'apparence des autres, et c'est impossible de complètement échapper à ce fait.
Il faut également convenir que c'est possible d'en profiter : dans une entrevue, si on s'habille bien on se présente comme un cadre qui a du respect pour son travail et pour la compagnie. Dans cette situation, il est juste de juger un candidat pour un poste par sa tenue. Mais on a tous la responsabilité d'éviter autant que possible le jugement basé sur les attributs personnels comme la beauté physique. C’est très important de rester conscient de vos préjugés et de faire un effort de ne pas accorder un salaire plus élevé à quelqu’un que vous trouvez plus attirant. Les deux leçons que je retiens de cet article sont qu’on doit reconnaître que nous pouvons avoir des préjugés dont nous ne sommes pas au courant, et de rester conscient que l’image que nous présentons aux autres est importante.

Monday, March 1, 2010

Les dangers du relativisme multiculturel

Une réponse à L'exemple danois, de L'Actualité janvier 2010, p.88.


Dans son article L’exemple danois, Jacques Godbout décrit le conflit croissant entre le relativisme multiculturel et la préservation des valeurs originales d’une société. Godbout raconte d’abord comment la publication des caricatures du Prophète Mahomet a reçu des protestations violentes et puis explique les dangers d’imposer la charia (la loi de l’islam orthodoxe) dans les pays européens et au Québec. Son idée principale est que ceux qui veulent faire cela ont un désir mal-placé d’accepter tout tandis qu’ils ont un mépris pour leur propre culture.


Je suis tout à fait d’accord avec Godbout que la liberté d’expression est une des valeurs les plus importantes dans notre société démocratique, et qu’on a besoin de ne pas la perdre en essayant d’accepter l’immigration. Je crois en la séparation entre la religion et l’état parce que c’est la seule façon qui donne à tous le droit de choisir ce qu'ils veulent croire. Donc que la charia ne devrait pas s’instaurer au Canada. Par ailleurs, le traitement des femmes sous la loi de la charia est en opposition avec la loi canadienne, qui donne les droits égaux aux deux sexes. Par exemple, les intégristes islamiques permettent la lapidation des femmes.


Autant je crois que la religion est une bonne chose, et qu'on a besoin de se respecter, autant l’acceptation des lois religieuses est inacceptable quand elles sont opposées aux lois d’un gouvernement juste et démocratique. Au Canada, les règles spécifiques de l’église chrétienne ne s'appliquent pas dans un tribunal : par exemple, le divorce sans faute est acceptable. L’islam ne mérite pas un traitement différent qu’aucune autre religion.


Cependant, mes vues ne sont pas aussi fortes que celles de Godbout autour de tous les accommodements. Je trouve important de faire des accommodements quand c’est possible, et je crois que « les salles de prière [et] les modifications aux menus de cafétérias » sont des changements faciles qui servent à respecter les préférences personnelles. Personne ne pâtit de cela! La diversité est une belle chose parce qu’elle nous rend plus compréhensifs de tous les membres de notre société. Il faut qu’on fasse tout possible de respecter des croyances individuelles de tout le monde, mais en même temps garder la liberté d’expression.

Monday, January 25, 2010

Pourquoi ne pas achèter une maison pour votre enfant

Une réponse à Ma maison, ton diplôme, de L'Actualité 15 décembre 2009.

Dans son article, Daniel Chrétien décrit le phénomène croissant où les parents achètent un appartement ou une maison pour leur progéniture quand elle déménage pour poursuivre ses études à l'université. L'idée est qu'à la place de payer pour habiter dans les résidences pour étudiants, c'est mieux d'investir dans l'immobilier pour la durée des études. Je ne suis pas du tout d'accord avec cette idée. Bien que l'achat de l'immobilier soit une valeur refuge pour les parents, c'est nuisible pour les enfants. Le profit n'est pas aussi important qu'enseigner aux enfants à devenir indépendants. Si les parents achètent un logement pour leurs enfants, leurs enfants ne vont pas apprendre à s'occuper d'eux et ils vont devenir gâtés. Le début des études universitaires est le temps pour apprendre la responsabilité pour la situation financière, pas pour remettre la vie adulte. Le plus tôt on apprend à bien gérer ses finances, le mieux. Quand les étudiants vivent sans payer, c'est une illusion de facilité qui va être rapidement cassée après qu’ils complètent leurs études. Quand ils doivent trouver leur premier emploi après l'université, il est peu probable que le même niveau de vie coûteuse soit à la portée de leurs bourses. Voici une recette pour l'accumulation de dettes si l'étudiant n'a pas appris à bien utiliser un budget. Si les parents achetaient la maison, mais faisaient payer leurs enfants le loyer ou une partie de l'emprunt hypothécaire, cela serait plus bénéfique.